Bangkok, lundi 30 juillet 2018
Si
Bangkok est réputée, c’est aussi pour ses marchés. Nous avions découvert celui
de Chatuchak lors de notre premier passage. Direction à présent Chinatown, sur
la rive droite de la rivière Chao Phraya, juste au-dessous du quartier historique
que nous comptons visiter le lendemain. En compagnie de la famille française
rencontrée à Hpa-An, surnommée la famille Bouddha (nous sommes la famille
Pancake), nous nous perdons avec plaisir dans les minuscules ruelles couvertes
emplies de boutiques où l’on trouve toutes sortes de babioles, nécessaires,
utiles ou totalement superflues. Ces dernières sont toujours les plus
intéressantes, évidemment, et nous fouinons avec plaisir dans les magasins
kawai, les bric-à-brac et les quincailleries chinoises.
La déambulation se poursuit dans le marché aux fleurs et aux légumes. Nous goûtons à tous les étals : fruits en tous genres, beignets, brochettes, crabes frits que l’on mange avec leur carapace, pâtisseries à la noix de coco… C’est une délicieuse journée de pur farniente qui nous fait oublier la pluie qui s’abat obstinément sur la ville ce jour-là.
Mais
Zaz est déçu. Ici, il espérait trouver une tenue de footballeur qu’il convoite
depuis que le fils de la famille Bouddha lui a montré ceux qu’il avait achetés
à Hpa-An. Ceux que nous interrogeons nous conseillent d’aller jeter un coup d’œil
du côté du Platinum, l’un des grands centres commerciaux du centre-ville.
Cédant à ses supplications, nous prenons des taxis qui ne tardent pas à se
perdre mutuellement. Nous passerons donc la soirée de notre côté, sur la piste
des maillots de foot que nous finirons par trouver sur un night market.
Pour
fêter dignement la nouvelle garde-robe de Zaz aux couleurs de Barcelone et de
Madrid, nous retournons manger des Miangs au Hemlok en compagnie de Mathilde et
Camille, deux autres réfugiées de Hpa-An.
Journal de Zaz :
Bah… Si vous cherchez des maillots de foot à
Chinatown, on vous dira d’aller au Platinum mais c’est faux. Il faut aller en
face, dans un marché de nuit. En face d’un magasin de T-shirts de metal, il y
en a.
Note : A Bangkok, tu ne peux jamais
demander à deux taxis de se suivre sinon le premier fonce et le deuxième le
perd.
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