mercredi 15 août 2018

Promenons-nous sous la pluie


Hpa-An, jeudi 26 juillet

De la fenêtre de notre hôtel
Lorsque nous arrivons à Hpa-An, nous constatons que la ville n’a pas été épargnée par les inondations. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel où un aperçu de la cour voisine recouverte d’eau nous met légèrement mal à l’aise. D’autant qu’il continue de pleuvoir des cordes. Qu’à cela ne tienne ! Nous n’allons pas nous laisser décourager par si peu et nous décidons d’aller dîner. Surprise : la rue qui mène au restaurant que nous avons choisi est partiellement inondée. Nous avons de l’eau jusqu’à mi-mollets – jusque-là, cela reste ludique. Un bon repas et une bonne bière Myanmar achèvent de nous réconforter. Tout va bien se passer…

En allant dîner, ce soir-là...

Cette nuit-là, il pleut à verse sans discontinuer. Et au matin, la rue qui se trouve devant l’hôtel est partiellement recouverte d’eau. Rien de bien grave puisqu’un tuk-tuk peut venir nous chercher pour nous faire faire le tour des sites remarquables du coin. Nous y montons avec ceux qui se surnommeront bientôt les « réfugiés de Hpa-An » : un couple de belges flamands mais francophones et une famille française. Cette sympathique petite équipe part à la découverte de plusieurs temples partiellement troglodytes, d’un autre sanctuaire, perché sur un improbable piton rocheux ou encore d’un village Karen qui semble n’avoir pas changé depuis des siècles.







 


Du sommet des montagnes...

... aux profondeurs de la terre...

... rien n'arrête Zaz le sonneur de cloches sacrées.
Water...


... water everywhere.












Nous nous arrêtons pour dîner dans un délicieux restaurant de cuisine birmane où je constate que Zaz n’a peut-être pas encore l’âge requis pour se servir de mon couteau aiguisé comme un rasoir. Cet incident fort heureusement sans gravité lui vaudra d’être soigné à l’hôtel par une charmante infirmière californienne. Improbables hasards de la route…



Partout, nous nous sommes trouvés confrontés à l’inondation qui semble avoir fortement touché la région. Mais c’est en rentrant à l’hôtel que nous comprenons qu’elle est loin d’être parvenue à son point culminant : une partie du rez-de-chaussée de l’établissement est désormais recouverte de vingt centimètres d’eau où flottent les premières victimes – une bande de cafard qui auraient sans doute mieux fait d’apprendre à nager.



Journal de Zaz :

Bah… C’est très joli il y a des grottes, une route sous l’eau que tu peux traverser pour aller dans un petit village. Pour les enfants, j’ai découvert que dans une des grottes, il fallait aller au plus loin pour trouver le meilleur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire