Hpa-An, jeudi 26 juillet
De la fenêtre de notre hôtel |
Lorsque
nous arrivons à Hpa-An, nous constatons que la ville n’a pas été épargnée par
les inondations. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel où un aperçu de la cour
voisine recouverte d’eau nous met légèrement mal à l’aise. D’autant qu’il
continue de pleuvoir des cordes. Qu’à cela ne tienne ! Nous n’allons pas
nous laisser décourager par si peu et nous décidons d’aller dîner. Surprise :
la rue qui mène au restaurant que nous avons choisi est partiellement inondée.
Nous avons de l’eau jusqu’à mi-mollets – jusque-là, cela reste ludique. Un bon
repas et une bonne bière Myanmar achèvent de nous réconforter. Tout va bien se
passer…
En allant dîner, ce soir-là... |
Cette
nuit-là, il pleut à verse sans discontinuer. Et au matin, la rue qui se trouve
devant l’hôtel est partiellement recouverte d’eau. Rien de bien grave puisqu’un
tuk-tuk peut venir nous chercher pour nous faire faire le tour des sites
remarquables du coin. Nous y montons avec ceux qui se surnommeront bientôt les « réfugiés
de Hpa-An » : un couple de belges flamands mais francophones et une
famille française. Cette sympathique petite équipe part à la découverte de
plusieurs temples partiellement troglodytes, d’un autre sanctuaire, perché sur
un improbable piton rocheux ou encore d’un village Karen qui semble n’avoir pas
changé depuis des siècles.
Du sommet des montagnes... |
... aux profondeurs de la terre... |
... rien n'arrête Zaz le sonneur de cloches sacrées. |
Water... |
... water everywhere. |
Nous
nous arrêtons pour dîner dans un délicieux restaurant de cuisine birmane où je
constate que Zaz n’a peut-être pas encore l’âge requis pour se servir de mon
couteau aiguisé comme un rasoir. Cet incident fort heureusement sans gravité
lui vaudra d’être soigné à l’hôtel par une charmante infirmière californienne.
Improbables hasards de la route…
Partout,
nous nous sommes trouvés confrontés à l’inondation qui semble avoir fortement touché la
région. Mais c’est en rentrant à l’hôtel que nous comprenons qu’elle est loin d’être
parvenue à son point culminant : une partie du rez-de-chaussée de l’établissement
est désormais recouverte de vingt centimètres d’eau où flottent les premières
victimes – une bande de cafard qui auraient sans doute mieux fait d’apprendre à
nager.
Journal de Zaz :
Bah… C’est très joli il y a des grottes, une
route sous l’eau que tu peux traverser pour aller dans un petit village. Pour
les enfants, j’ai découvert que dans une des grottes, il fallait aller au plus
loin pour trouver le meilleur.
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