Il a
plu sans discontinuer durant toute la nuit et nous nous félicitons de notre
abri en dur qui nous a préservés de l’immense champ de boue qu’est devenu le
camp.
Levés
de bonne heure, nous avons une longue journée en perspective. Tout d’abord,
découverte de la cascade de Thi Law Su – la plus grande en Asie, la sixième du
monde lors de la saison des pluies, la septième le reste du temps. Dieu seul
sait qui établit ce genre de statistiques.
Le chemin pour nous y rendre serpente à travers bois. Il est charmant mais je n’ose imaginer à quoi il peut bien ressembler lorsque des cohortes de touristes s’y succèdent à la belle saison.
Le chemin pour nous y rendre serpente à travers bois. Il est charmant mais je n’ose imaginer à quoi il peut bien ressembler lorsque des cohortes de touristes s’y succèdent à la belle saison.
Nous
retrouvons la terre rouge sang si typique de la région et Zaz en recueille un
échantillon pour sa collection. La cascade se laisse deviner par un grondement
sourd. Nous débouchons alors sur un petit belvédère du haut duquel nous pouvons
contempler… une gigantesque fondue au chocolat.
Il a tellement plu que les eaux transparentes se sont chargées d’alluvions qui la rendent marron foncé. Le débit est réellement impressionnant – les photos ne lui rendent pas hommage car l’air est saturé de gouttelettes en suspension qui masquent en partie la cascade.
Il a tellement plu que les eaux transparentes se sont chargées d’alluvions qui la rendent marron foncé. Le débit est réellement impressionnant – les photos ne lui rendent pas hommage car l’air est saturé de gouttelettes en suspension qui masquent en partie la cascade.
Après
être demeurés de longues minutes à admirer la chute d’eau, protégés par de
grandes feuilles de bananier, nous rebroussons chemin à travers la forêt. Khan
nous enseigne un jeu qui se pratique avec de gros fruits à coque dure en forme
de galets.
Nous pique-niquons au bord d’un cours d’eau qui a nettement forci après l’averse de la nuit. De retour au bord de la rivière après quelques heures de marche, nous retrouvons notre second rameur qui avait passé la nuit dans une grotte, non loin du bateau.
Nous pique-niquons au bord d’un cours d’eau qui a nettement forci après l’averse de la nuit. De retour au bord de la rivière après quelques heures de marche, nous retrouvons notre second rameur qui avait passé la nuit dans une grotte, non loin du bateau.
Un nouveau périple sur la rivière nous conduit jusqu’à un pont suspendu où nous avons rendez-vous avec la voiture qui doit nous ramener à l’hôtel. Ce n’était peut-être pas complètement la jungle mais nous sommes fourbus par cette marche à travers bois sous une chaleur de plomb. Nous nous offrons un délicieux dîner dans un petit restaurant d’Umphang, le Sun.
.
Une
bonne nuit de sommeil plus tard, nous voilà de retour à bord du songthaew de
l’enfer avec une poignée de réfugiés birmans qui vomissent allègrement tandis
que nous suivons les lacets de l’autoroute du ciel…
Journal de Zaz :
Bah… La cascade est vraiment très grande. A la
saison sèche, on peut se baigner au bord de la chute d’eau. La vue est vraiment
magnifique mais les éclaboussures et le brouillard cachent un peu la cascade. A
la grotte, il y avait des bouteilles en dessous des stalactites pour récupérer
l’eau de pluie qui dégoulinait.
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