Nous voilà coincés dans un hôtel
en attendant que cesse la pluie diluvienne qui s’abat sur la ville. On aurait
dû se dire aussi qu’après une journée de chaleur suffocante, ce soudain accès
de fraîcheur était suspect…
Les trombes d’eau ont surpris Zaz et Aliocha qui
étaient en train de se baigner dans la piscine pendant que j’écrivais au bar.
Impossible de dire combien de temps ça peut durer… Pourtant c’était pas censé
être la saison des pluies !
Cette journée a été
consacrée à des tâches logistiques : trouver une carte SIM pour pouvoir
appeler les hôtels à l’avance (au cas improbable où on commencerait à
s’organiser), racheter un bracelet pour ma montre, réserver notre excursion de
demain (plus de détails demain soir), se renseigner sur les différentes visites
au départ de Jogja (le petit nom affectueux de la ville)…
Jogja est nettement plus
accueillante que Bandung pour les piétons que nous sommes. On a fait une belle
ballade ce matin, en passant par le marché couvert. Ce n’est qu’en arrivant devant
le kraton (palais) que nous avons découvert qu’il fermait en fin de matinée
pour cause de Ramadan. Nous avons sacrifié au passage obligé par la fabrique de
Batik et appris comment était confectionné le fameux tissu.
Délicieux déjeuner en terrasse.
Zaz était affamé. Pas étonnant avec le rythme erratique qu’on lui impose. En
tout cas, il résiste bien. Mieux que nous, peut-être. Et je crois bien que si
on arrive au bout de notre budget, on pourra en tirer un très bon prix :
les Indonésiens sont tous fascinés par ce lutin aux cheveux blonds et aux yeux
bleus qui vit à 100 à l’heure.
Hier soir, ik nous a démontré très sérieusement que l’Indonésie, au fond, ça
ressemblait beaucoup à la France. Il y a des McDo et même du Nutella ! Ca
nous a fait rire, nous qui nous concentrons surtout sur les différences qui, je vous rassure, ne manquent pas.
Il pleut toujours et Zaz a décidé
que mouillé pour mouillé, il retournerait bien dans la piscine. Quelqu’un s’est mis à chanter
sous la pluie, pas très loin d’ici. Une chanson douce et lancinante. C’est
magique.
Griff
PS: Aliocha s'est mise aux kreteks :-)
Quel philosophe ce Zaz! Ne serait il pas le Kersauson indonésien? " À Jogja la pluie ne mouille que ..."
RépondreSupprimerC'est mauvais signe pour nous parce qu'il continue de pleuvoir. L'excursion au volcan Merapi que nous avions prévue aujourd'hui est littéralement tombée à l'eau. En échange, nous avons été invités à dîner par une famille indonésienne que nous avions rencontrée dans le train de Bandung à Jogjja. Bisous à toi et bon courage pour ces derniers jours de boulot!
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