mercredi 20 août 2014

The road to paradise

Depuis le début de ce voyage, Aliocha avait décidé de finir le séjour sur une Ile paradisiaque (tm).

Lors de notre premier séjour à Jogja, nous avions hésité à nous rendre sur un petit archipel situé au beau milieu de la mer de Java, au nord de l'île du même nom.Les plus assidus de nos lecteurs se souviendront que nous avions opté pour les volcans Bromo et Ijen à l'est.

Cette fois, la messe était dite et rien ne pouvait détourner Aliocha de son objectif. Mais avant de partir pour ce petit paradis, nous avons assisté à l'inauguration du nouveau restaurant d'Ani, le frère jumeau de celui dans lequel nous avions mangé lors de notre première soirée passée ensemble.


Ani dans son nouvel établissement

Son premier client





























Comme souvent en Indonésie, ce dernier déjeuner a été aussi délicieux pour nos papilles que riche en émotions. Heureusement, Ani et sa famille envisagent de faire un grand voyage en Europe l'an prochain (Londres, Paris, Rome). Cet adieu n'était peut-être qu'un au-revoir!

Jusqu'à Kalimunjawa, le voyage a été haut en couleurs. Après cinq heures de bus tout confort jusqu'à Semarang (il y avait même une "hôtesse de la route" à bord!), nous avons appris que la navette que nous pensions prendre jusqu'au port de Jepara était déjà pleine. Aller là-bas en taxi n'était pas donné. Restait donc le bus public. Et là, les choses ont sérieusement commencé à partir en vrille...

La route était en réparation et la 4 voies s'était transformée en 2 voies.
Le bus était rempli approximativement à 175%.
Au beau milieu du trajet, le pot d'échappement (garanti 100% non-catalytique) s'est brusquement dit que ce serait nettement plus fun de refouler les gaz dans l'habitacle plutôt qu'au dehors.
Cela n'a pas paru déranger le chauffeur outre mesure et nous avons dû perdre entre 10 et 15 années de vie.
Au bout d'un moment, il a dû se dire qu'il risquait de perdre des habitués. Le bus s'est arrêté (sans couper le moteur, ce serait dommage), le temps de bricoler le pot d'échappement.
Nouveau départ. Le pot ne refoulait plus que 50% des gaz. La seule pensée des vapeurs du Bromo éveillait en moi une puissante nostalgie.
Déplorant le fait d'avoir été partiellement réparé, le bus a décidé de faire éclater l'une de ses roues.
Pendant qu'on attendait sur le bord de la route que le chauffeur répare, un autre bus est passé et le chauffeur nous a conseillé de le prendre.
Le nouveau bus était rempli approximativement à 234%.
Pendant une demi-heure, mon sac à dos de 25kgs et moi sommes restés accrochés à une barre de métal (que je remercie d'avoir tenu le coup), à quelques centimètres de la porte du bus grand-ouverte (au moins, j'avais de l'air...).

Bref, par miracle, nous sommes arrivés à Jepara vivants ou presque. Courte nuit à l'hôtel avant un réveil à 4h30 du matin pour aller prendre le ferry de 6h00.

La traversée a duré 5h00 et le bateau tanguait pas mal. Zaz et moi l'avons plutôt bien vécu mais Aliocha tirait franchement sur le vert. Heureusement, elle a trouvé le remède ultime au mal de mer: regarder des dessins animés. Au menu, Raiponce, suivi de... je vous le donne en mille... La reine des neiges!

Enfin, nous avons débarqué sur l'île de Karimunjawa. Il faisait environ 40°C, nous étions chargés comme des mulets et nous avons dû marcher pendant 3km. Mais sans le savoir, nous approchions du paradis...

1 commentaire:

  1. Wouh ! Dernière épopée et pas des moindres !
    Elle est toute petite cette île mais elle a l'air magnifique ! Pas étonnant qu'Aliocha ait craqué : il n'y a qu'à regarder des photos sur le web de ses eaux turquoises... On te reconnait bien là!
    On a hâte de vous revoir !

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