samedi 23 août 2014

TERIMA KASIH !!!

Merci en indonésien, merci pour l’Indonésie, merci !!
Merci pour nous voir permis de découvrir ces payasages, ces gens, ce pays, ces cultures.
Merci de nous avoir permis de vivre en famille cet autre rapport au temps, à la vie...

Merci pour les dizaines de volcans magnifiques, les innombrables plages sublimes et coraux multicolores, les  étonnantes découvertes culinaires, les 50 levers et les couchers de soleil, la 30aine de chambres, de cottages, de bungalows, de maisons, l'incomparable sambal, les multiples rencontres, les inénarrables voyages en bateau, en bus, en train, en car, à pied, en becak, en avion, l'inépuisable Walt Disney et les applis I Phone pour tenir le zaz occupé pendant de longues heures...

ALIOCHA

Merci pour la fontaine de chocolat,  les piscines, les bonnes nourritures indonésiennes, les frites, les 5 volcans, les chevaux, les 7 avions, ma nouvelle coupe de cheveux, la mer tiède, mes copains, les jeux sur le téléphone de maman, les Français, le grand volcan au coucher du soleil, les 2 ballons.

ZAZ




Entre deux mondes

Pour clore ce périple à travers l'Indonésie, nous avons posé nos bagages au Gumaya Tower Hotel, l'hôtel le plus luxueux de Semarang. Au programme: chambres confortables, lit immense et douillet, salle de bains ornée de marbre avec cabine douche et immense baignoire, piscine à débordement, salle de sport, trois restaurants, bar avec vue panoramique sur la ville, spa et massage etc.

Les repas sont aussi délicieux que gargantuesques. Le petit-déjeuner comporte une bonne centaine de stands parmi lesquels on peut librement faire son marché entre plats traditionnels indonésiens, petit-déjeuner continental, plats japonais ou délicieuses viennoiseries et pâtisseries concoctées par le maître-queux qui officie avec brio.
 
Il y a aussi ce buffet de plus de cent plats qui est servi durant le week-end (coïncidant de façon très opportune avec les dates de notre séjour ici). C'est un véritable tour d'Asie culinaire qui permet de passer avec délices de l'Indonésie à la Thaïlande ou au Japon, avec un  petit détour bienvenue par l'Europe pour les desserts, avec de nouveaux ces sublimes pâtisseries qui vous fondent sur la langue.

Vous comprendrez peut-être pourquoi j'ai eu tant de mal à arracher Zaz à la piscine et Aliocha à son spa pour les entraîner dans la fournaise des rues de Semarang. Quelques mètres hors de cette bulle de luxe et nous voilà replongés dans la réalité quotidienne de millions d'Indonésien. La chaleur accablante, la saleté, la pollution, le bruit incessant du trafic et cette odeur qui vous saisit parfois à la gorge.

Plongée dans les profondeurs moites et sombres du Pasar Johar, le marché central. Les étals claustrophobiques débordant de vêtements criards, de poissons séchés, de piments odorants. Regards étonnés ou amusés des marchands qui nous regardent passer. Encore un marché et nous voilà dans l'ancien quartier colonial dont les maisons qui se délitent font penser à de vieux chicots qui se refusent obstinément à tomber et demeurent là, grisâtres et misérables, célébrant une époque révolue. Au pied de ces vestiges lamentables, des dizaines de cages d'osier dans lesquels s'impatientent les coqs qui vont s'affronter dans les arènes sanglantes autour desquelles se pressent les parieurs clandestins.

Plus loin encore, nous pénétrons dans les quartiers pauvres. Nous sommes dans cet espace indéterminé, à mi-chemin entre la ville et le bidonville, dans un monde que seul l'éclat du soleil préserve de l'accablement le plus total. Pièces sombres et sales entraperçues. Entassements hétéroclites d'objets récupérés et qui se figent de rouille et de crasse. Partout la misère se devine, se pressent. Partout sauf dans les regards. Ces regards qui nous suivent sans haine, sans jalousie avec ce même étonnement amusé et cette douceur qu'aucune injustice ne semble entamer.

Au hasard des ruelles, nous parvenons devant un temple chinois. Devant les hôtels, les montagnes d'offrandes contrastent avec l'évident pauvreté des habitants. Il y aurait là de quoi nourrir des centaines de personnes. Et Zaz a cette phrase étonnante: "ici, les hommes croient trop en Dieu". C'est venu du fond du coeur, peut-être parce qu'il n'a jamais visité autant de temples que depuis que nous sommes ici.

Cette remarque résonne en moi, ce soir-là, lorsqu'au milieu du buffet, j'emmène Zaz aux toilettes. Je suis adossé contre les lavabos et je contemple les pissotières en faïence immaculées qui se dessinent contre le noir veiné d'une plaque de marbre. L'endroit est d'une propreté étincelante. Un diffuseur de parfum offusque toute odeur indésirable. Le contraste est trop saisissant, trop absurde avec les souvenirs de ces rues miséreuses.

Et je me demande brusquement si la phrase de Zaz ne cache pas un autre constat, en creux. Ces gens qui n'ont rien ne cessent de vénérer leurs dieux, de leur offrir ce qu'ils ont de plus beau parce que ces dieux représentent justement tout ce qui arrache l'homme à sa condition matérielle, animale. Leurs temples sont le signe visible d'une réalité qui échappe à l'imperfection du monde. Une aspiration à autre chose, à un autre mode d'être.

Que penser d'un peuple qui a oublié ses dieux? D'un peuple qui ne vit plus que pour satisfaire ses besoins matériels, quitte à en inventer de nouveaux lorsque c'est chose faite? Que penser d'un peuple dont les toilettes de marbres sont plus beaux que certains temples?

Semarang, entre deux mondes. Du confort ouaté de notre tour d'ivoire à la rieuse misère de ceux qui marchent main dans la main avec Dieu, une dernière étape en forme de méditation que seul permet le voyage. Arrachés à la certitude de notre quotidien, confrontés à l'ailleurs et à l'autre qui n'est jamais que le reflet de nous-même, nous revenons toujours décalés sinon transformés. Et pour cela, comme pour tous ces jours de découverte, de lumière et de poésie, je vous remercie tous du fond du coeur.

Shanti,

Griff

jeudi 21 août 2014

Ile était une fois

Comme je vous le disais précédemment, nous sommes arrivés à Karimunjawa après un voyage particulièrement éprouvant. Mais ce que nous y avons découvert nous a rapidement consolé de nos malheurs.

Kariminjawa et Kemujan sont deux îles jumelles séparées par un bras de mer si étroit que nous avions franchi deux fois le pont minuscule qui les relie sans même nous en apercevoir. Jumelles, peut-être, mais aussi irréductibles rivales. La présence du terminal de ferry sur Karimunjawa a assuré aux pêcheurs de confortables revenus liés au flux et au reflux des touristes. De luxueux (et onéreux) resorts s'y sont implantés. Et les habitants de l'île ne sont nullement désireux de partager cette manne avec leurs voisins de Kemujan.

Kemujan est donc nettement plus pauvre que sa voisine - mais bien plus préservée. C'est là que nous nous sommes installés pour quelques jours, dans le cadre enchanteur d'un homestay tenu par une famille très sympathique et accueillante qui ne parlait pas un mot d'anglais. Quelques images valant mieux que des mots, voici un aperçu de cet endroit superbe:


















Non seulement le cadre était enchanteur, mais la mère est un fin cordon bleu! J'aurais voulu vous montrer l'un des plats délicieux qu'elle nous avait concocté mais tout ce que j'ai trouvé, c'est ça:


Le plus étrange, c'est que ce petit bout de paradis étant situé sur Kemujan ne nous a coûté que 200.000 Rp la nuit (13€). Sur Karimunjawa, nous aurions dû débourser entre 750.000 et 1.000.000 Rp la nuit pour avoir quelque chose d'équivalent.

Nous devons cette découverte à René, un Allemand qui vit à Kemujan où il possède un homestay. Il organise régulièrement des excursions dans les îles ou des ballades en bateau. Nous sommes allés passer une journée avec lui, sa femme Rini et sa fille Emma sur un îlot magnifique situé au large de notre homestay. Nous n'étions que quatre, perdus au beau milieu de la mer. Et si je ne suis vraiment pas fan de plage, cette fois-ci, je dois bien admettre que je suis tombé sous le charme...









Le lendemain de cette excursion, nous sommes allés nous promener au bout de l'île de Kemunjan où nous avons rencontré les garçons sauvages de Peter Pan qui nous ont offert une visite de leur petit coin de paradis. Suivez le guide...






















Karimunjawa, ce sont aussi les plus beaux couchers de soleil que nous ayons vus en Indonésie:







Inutile de vous dire que si vous passez un jour par Java, je vous recommande instamment de faire un détour par Karimunjawa (et plus particulièrement par Kemujan). Et il faut vous dépêcher parce qu'ils envisagent d'agrandir l'aérodrome qui est situé au milieu de l'île. Pour le moment, il ne sert qu'aux richissimes clients de l'un des resorts de luxe. Mais quand l'aller simple vers le paradis ne coûtera plus que 40$ pour 40mn de vol, j'ai bien peur que l'endroit ne perde de son charme. Heureusement, Dieu veille jalousement sur ce petit paradis. Le bateau qui contenait les machines et les matériaux du chantier s'est renversé en mer et tout a coulé à pic, mettant momentanément un terme au projet.

Karimunjawa possède une autre protection naturelle contre l'invasion des touristes. Il s'agit de ces vagues de 3 à 4 mètres de haut qui déferlent régulièrement sur l'archipel, interrompant le trafic maritime pendant plusieurs jours, voire parfois plusieurs semaines. Une fois encore, nous avons eu de la chance: nous avions prévu de partir le jeudi matin et une telle tempête était annoncée pour le surlendemain.

Cela nous a tout de même valu un petit moment de stress: il arrive en effet régulièremet que le ferry soit annulé au dernier moment ou qu'il parte bien avant l'heure prévue. Pour être certains de ne pas le rater, nous nous sommes réveillés à 4h30 du matin. Dès 5h00, nous étions devant le guichet qui ne devait ouvrir qu'à 6h00. A l'heure dite, ce fut la ruée. Heureusement, toutes ces années passées dans les concerts de métal se sont enfin avérées payantes et j'étais le troisième à obtenir les précieux sésames.

Nouvelle course jusqu'au ferry pour obtenir des places assises (qui sont en nombre très inférieures aux places vendues) et nous voilà à bord. Le ferry qui devait partir à 8h00 a levé l'ancre à 7h00 mais il était moins plein que ne le laissait craindre la foire d'empoigne à laquelle nous venions de participer.

En chemin, Zaz et Aliocha ont regardé Raiponce et... allez, je suis sûr que vous avez deviné... la Reine des neiges. Avec arrêt sur image, le temps de noter les paroles qui leur échappaient encore. Je n'invente pas. La preuve:




Nouveau coup de chance à l'arrivée, nous avons trouvé une navette directe pour Semarang, la ville où nous devons passer nos trois derniers jours de vacance avant de nous envoler vers Jakarta puis vers la France. Ce sera l'occasion de vous parler de l'hôtel 5 étoiles que nous avons choisi (vous vous rappelez sans doute qu'il faisait l'objet d'un récent cadeau d'anniversaire) et de ses gargantuesques petits-déjeuners.

Griff

mercredi 20 août 2014

The road to paradise

Depuis le début de ce voyage, Aliocha avait décidé de finir le séjour sur une Ile paradisiaque (tm).

Lors de notre premier séjour à Jogja, nous avions hésité à nous rendre sur un petit archipel situé au beau milieu de la mer de Java, au nord de l'île du même nom.Les plus assidus de nos lecteurs se souviendront que nous avions opté pour les volcans Bromo et Ijen à l'est.

Cette fois, la messe était dite et rien ne pouvait détourner Aliocha de son objectif. Mais avant de partir pour ce petit paradis, nous avons assisté à l'inauguration du nouveau restaurant d'Ani, le frère jumeau de celui dans lequel nous avions mangé lors de notre première soirée passée ensemble.


Ani dans son nouvel établissement

Son premier client





























Comme souvent en Indonésie, ce dernier déjeuner a été aussi délicieux pour nos papilles que riche en émotions. Heureusement, Ani et sa famille envisagent de faire un grand voyage en Europe l'an prochain (Londres, Paris, Rome). Cet adieu n'était peut-être qu'un au-revoir!

Jusqu'à Kalimunjawa, le voyage a été haut en couleurs. Après cinq heures de bus tout confort jusqu'à Semarang (il y avait même une "hôtesse de la route" à bord!), nous avons appris que la navette que nous pensions prendre jusqu'au port de Jepara était déjà pleine. Aller là-bas en taxi n'était pas donné. Restait donc le bus public. Et là, les choses ont sérieusement commencé à partir en vrille...

La route était en réparation et la 4 voies s'était transformée en 2 voies.
Le bus était rempli approximativement à 175%.
Au beau milieu du trajet, le pot d'échappement (garanti 100% non-catalytique) s'est brusquement dit que ce serait nettement plus fun de refouler les gaz dans l'habitacle plutôt qu'au dehors.
Cela n'a pas paru déranger le chauffeur outre mesure et nous avons dû perdre entre 10 et 15 années de vie.
Au bout d'un moment, il a dû se dire qu'il risquait de perdre des habitués. Le bus s'est arrêté (sans couper le moteur, ce serait dommage), le temps de bricoler le pot d'échappement.
Nouveau départ. Le pot ne refoulait plus que 50% des gaz. La seule pensée des vapeurs du Bromo éveillait en moi une puissante nostalgie.
Déplorant le fait d'avoir été partiellement réparé, le bus a décidé de faire éclater l'une de ses roues.
Pendant qu'on attendait sur le bord de la route que le chauffeur répare, un autre bus est passé et le chauffeur nous a conseillé de le prendre.
Le nouveau bus était rempli approximativement à 234%.
Pendant une demi-heure, mon sac à dos de 25kgs et moi sommes restés accrochés à une barre de métal (que je remercie d'avoir tenu le coup), à quelques centimètres de la porte du bus grand-ouverte (au moins, j'avais de l'air...).

Bref, par miracle, nous sommes arrivés à Jepara vivants ou presque. Courte nuit à l'hôtel avant un réveil à 4h30 du matin pour aller prendre le ferry de 6h00.

La traversée a duré 5h00 et le bateau tanguait pas mal. Zaz et moi l'avons plutôt bien vécu mais Aliocha tirait franchement sur le vert. Heureusement, elle a trouvé le remède ultime au mal de mer: regarder des dessins animés. Au menu, Raiponce, suivi de... je vous le donne en mille... La reine des neiges!

Enfin, nous avons débarqué sur l'île de Karimunjawa. Il faisait environ 40°C, nous étions chargés comme des mulets et nous avons dû marcher pendant 3km. Mais sans le savoir, nous approchions du paradis...

Say hello from heaven

Bonjour à tous !

Cela fait quelque temps que nous n'avons pas donné de nouvelles mais je vous rassure, tout va pour le mieux sur la plus belle des iles. La preuve, voici ce que j'ai devant les yeux en ce moment même:

Ce n'est qu'un petit aperçu de ce que nous avons trouvé à Karimunjawa, notre avant-dernière étape sur le chemin du retour.

Je rassure ceux qui s'inquiétaient: nous n'étions pas à bord du bateau qui a coulé récemment entre Lombok et Komodo.


Ceci dit, nous avions bien failli faire une de ces croisières pour Komodo! Mais la lecture des commentaires de ceux qui nous avaient précédés nous en a dissuadés. L'un de ces navires s'était déjà échoué au milieu de nulle part. De nombreux voyageurs relataient le manque d'entretien des bateaux, le fait qu'ils étaient infestés de rats etc.
Comme je vous le disais dans le dernier article, nous sommes partis pour le plateau de Dieng. C'est un peu l'équivalent des Cameron Highlands, cette région de la Malaisie que nous avions visitée lors de notre précédent voyage en Asie: un plateau situé suffisamment en altitude pour jouir de températures clémentes (ça, c'est mon avis, un Indonésien des plaines vous dirait qu'on se les gèle sévère là-haut). Pas de fraises, ici, mais des pommes de terre, des légumes de toutes sortes et des champs de piments (réputés pour être les plus forts d'Indonésie - j'en ramène un que je goûterai avec les plus courageux d'entre vous). Le tout est cultivé en terrasses vertigineuses qui dévalent à flanc de montagne, offrant un panorama grandiose.
Evidemment, ce ne serait pas vraiment l'Indonésie si ce plateau n'était pas surmonté d'un volcan, actif, de préférence. Nouvelle bouffée de souffre, donc, au bord d'une marmite diabolique qui bouillonnait de façon menaçante. Cette fois, Zaz était équipé pour faire face!
Au centre du plateau de Dieng, on trouve quelques temples hindouistes nettement plus modestes que ceux de Prambanan mais qui figurent parmi les plus anciens de l'île (datant pour la plupart du IXème siècle).

Nous avons également découvert une tradition locale: le lancer d'oiseau. Le principe: on lâche un oiseau mâle du haut d'une montagne. Pendant ce temps, le dresseur se positionne sous une sorte de dais (cf. ci-contre) en brandissant une femelle de la même espèce. Si le mâle pénètre sous le dais par-dessus le dais (entre les drapeaux), c'est gagné.
Les paris vont bon train et, d'après Ari, notre guide, certains misent même leur moto ou une machine à laver! C'est quand même plus sympa que les combats de coqs qui se disputent à Bali en dépit des interdictions répétées

Après un passage par un petit lac de montagne, nous sommes arrivés à Batur, le village où vivent les parents d'Ari chez qui nous avons dormi. Les gens de la région sont si peu habitués à voir passer des touristes que notre arrivée a été vécue comme un véritable évènement. On ne pouvait pas faire dix pas sans que quelqu'un nous arrête pour nous demander de nous faire photographier avec lui. Et ce n'était qu'un aperçu de ce qui allait suivre.

Batur est un charmant petit village agricole (au sens indonésien du terme, on est quand même loin du lieu dit!). Nous nous sommes promenés au cœur de jolies petites ruelles, des champs en terrasse à une bergerie avant d'aller prendre le thé chez les grand-parents d'Ari. Quelques images de cette balade nocturne:
















Après un délicieux dîner chez les parents d'Ari, une nouvelle surprise nous attendait: tous les enfants du quartier s'étaient rassemblés dans le hall de la maison. Sous la baguette du père d'Ari qui forme et dirige toutes les fanfares de la région, ils nous ont offert un petit concert improvisé. Pour ne pas demeurer en reste, Zaz et Aliocha leur ont rendu la politesse en entamant quelques grands classiques de la chanson française comme Les cités d'or ou Les mondes engloutis.

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis à moto avec Ari et son frère pour profiter du beau temps et observer les cultures en terrasse d'en haut. Je vous laisse juges:

 

Avant de repartir, il nous restait à accomplir une mission confiée par le père d'Ari: aller saluer les élèves de toutes les écoles du village (l'école coranique, la maternelle puis l'école du gouvernement). Sur le papier, une sinécure. Mais nous nous sommes rapidement rendu compte que sans le savoir, nous étions devenus de véritables rockstars. Dans chaque cour de récréation, notre surgissement inopiné provoquait une véritable émeute et j'ai fini par prendre Zaz sur mes épaules de peur qu'il ne se fasse étouffer par cet assaut aussi enthousiaste et affectueux que touchant. Quelques images de cette incroyable matinée:






Après cette journée forte en émotions, nous sommes rentrés à Jogja en passant par un charmant petit lac de montagne.

Voilà donc la première partie de nos aventures. La suite nous conduira de Jogja jusqu'à l'île de Karimunjawa d'où je vous écris ces lignes.
Shanti,

Griff